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Les épiques aventures sentimentales d'Isaure

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Les épiques aventures sentimentales d'Isaure
16 novembre 2009

Chapitre 3 : Une vieille histoire de quand j'avais huit ans...

Quand j'avais huit ans, le samedi, il y avait sur TF1 une sorte de course contre la montre de la série. D'abord, c'était "7 à la maison", puis "Dawson" et "Sous le soleil"... Ou dans le genre.

Bon,dawson moi, à huit ans, j'avais les cheveux longs et je regardais tout le temps, toutes les séries de TF1... Et surtout, je regardais Dawson !

Parce que, déjà, je trouvais leur problème trop trop grave, et super passionnant (et quand on a leur âge, on a les mêmes problèmes et on les trouve minables !). Puis, quand on a 8 ans, les garçons de 16 paraissent, à juste titre, vieux, matures et fascinants !

Moi, j'étais folle de Dawson ! Le héros... Le grand blond trop cool, qui parle avec des mots de vingt syllabes. Je trouvais qu'il s'habillait trop bien, parce qu'il mettait un Tee-Shirt ET une chemise.

Bien sûr, j'avais eu ma période 2be3, et même si j'avais un poster de ce groupe derrière ma porte ("pas sur la tapisserie, Isaure, ça va l'abimer"), je n'avais jamais aimé comme ça, du haut de mes huit ans.
Je découpais tous les trucs sur Dawson dans le programme TV, je chantais le générique et je rêvais de faire partie de sa bande. Je savais que si j'allais à Capeside, il ne serait jamais plus malheureux, parce que moi, j'allais l'aimer pour toujours, pas comme cette méchante de Joey ou cette blondinette de Jen.

Et je voulais absolument un poster, mais ma méchante maman (:D) voulait pas me donner d'argent pour acheter des "Star Club" ou dans le genre... J'ai attendu d'avoir 14 ans pour avoir un poster, c'est un copain qui me l'a donné parce qu'il voualit mettre  à la place un poster d'un top model !

Bon, dix ans plus tard, j'aime toujours cette série, même si parfois, l'amour de ma vie me soule avec ses mots et phrases complexes de huit milles kilomètres et qu'il s'habille comme un ringard et j'ai enfin / toujours un poster de lui et ses "best friends" sur un mur dans ma chambre (ouais, passé un certain âge, les posters sur les murs n'abiment plus la tapisserie, étonnant).

:)

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15 novembre 2009

Le garçon qui mériterait une encyclopédie.

Pas que je sois vieille aujourd'hui, mais quand je suis entrée au lycée, j'étais quand même vachement jeune. Il allait se passer des milliards de trucs dans ma vie, et dans le monde. Des crises, des manif', ma première manif' (..."T'es foutu, la jeunesse est dans la rue !", "Non, non, non à cette loi bidon"), des blocages de lycées (la première fois que mon lycée a été bloqué, j'y étais !), enfin bon, je peux dire que c'était le bon temps, parce que c'était il y a quand même presque 5 ans...

Le truc pas mal, c'est que je ne suis pas allée dans mon lycée de secteur. Alors, j'ai pu rencontrer des nouvelles têtes. Ouais, le problème de venir de ville de taille moyenne, c'est qu'on fait sa maternelle et son primaire et son collège avec les mêmes gens. Et quand on voit les personnes depuis toujours, elles n'ont plus du tout le même intérêt, mais c'est comme pour tout !

Enfin bon. Au lycée, j'ai rencontré des super gens, des abrutis, j'ai appris des trucs cools, d'autres moins cools (qu'est ce que j'en avais à faire des suites numériques !) et surtout, j'ai connu un truc naze de chez naze. Le cliché dans toute sa splendeur. Et pourtant, je hais les filles comme ça... Vous savez, ces pauvres filles, qui sont en extase devant un mec qu'elle ne connaisse pas ! Ouais, bah, voilà pendant toute la période lycée, dès que je voyais ce garçon, j'étais genre "Ah ! Je l'ai vu ! Je l'ai vu ! T'as vu que je l'ai vu ! Dis, dis, dis ! Tu penses qu'il m'a vue ?"....

Pour que ce soit clair dès le départ, je ne lui ai jamais parlé. Pourtant, une de mes copines, Daphné est sortie avec un de ses potes, et donc ce pote, me l'a présenté mais j'ai juste eu le droit à un regard... Super !
Et des tas de potes l'adorent parce qu'il fait de la musique et qu'il joue super bien ! Mais, moi, dès que je le vois j'ai le coeur qui part ! Comme dans les Cartoons ! Va savoir pourquoi ...

J'en reparlerais probablement, mais je voulais juste introduire cette donnée...

Puis, je l'ai vu vendredi dernier, alors que je n'y pensais plus depuis un bout de temps, il refait surface :)

12 novembre 2009

Chapitre 2 : La fois où le garçon a roulé une pelle à la fille juste devant moi.

Voilà, pour une fois l'action ne va pas se passer chez Charles, mais en vacances, dans le centre de la France. Dans un endroit où il n'y avait rien de chez rien. Même pas le portable, la radio ou la télé.

J'allais entrer en 3ème, et vu que je croisais les même garçons depuis la maternelle, je ne les voyais pas vraiment comme des "vrais" garçons. Mais, là, trop cool, on part en vacances Papa, Maman, Petit Frère et moi. Le site Internet était du tonnerre, les photos géantes. Et on trépignait d'avance Vincent (Petit Frère) et moi.

Malheur, on arrive sur place. Et il n'y avait que 8 chalets habitables sur les 22 construits...
Bon, on s'installe dans le chalet, et on ironise sur notre sort Vincent et moi. De la fenêtre de notre "salle à manger", on voit un jeu pour les enfants (toboggan, trucs d'escalade, filets...), alors on y va.

Et là, miracle, une fille arrive. Elle a un an de plus que moi, et elle va entrer au lycée. Sa réputation est déjà faite "elle sort avec tout le monde"...

Puis, arrive un garçon. Le garçon idéal dans ma tête. Il a mon âge. Il est belge néerlandophone. Mais parle français couramment. Il a une soeur de l'âge de mon frère et un petit frère, qu'il surnomme Pinocchio parce qu'il ment :)

Je vous passe les détails de ces vacances, qui étaient pas si mal. Je vous dirais juste que le Belge, la Fille-à-la-réputation-pas-glorieuse et moi on était bien potes. On allait à la piscine pourrie ensemble, on faisait des promenades le soir ensemble... Et arrive le dernier soir...

J'étais en train de parler. Tous les parents étaient réunis devant un chalet. Ah, les vacances, c'est bien. Nos enfants s'entendent si bien... Bla, Bla, Bla.

Et là, je me demande mais où sont passés Le Belge et la Fille-à-la-réputation-peu-glorieuse. Ils étaient sur un banc. J'arrive et, oh malheur, la Fille-qui-sort-avec-tous-les-mecs-qu'elle-croise embrasse MON Belge !

Le lendemain, je pars le coeur lourd ! Mais, sur la route, on voit Le Belge, canne à pèche à la main. "Je voulais te dire Au revoir et à bientôt".

Quelques semaines plus tard, j'ai reçu une lettre de la fille à la langue trop bien pendue, elle me disait "C'était seulement pour garder un bon souvenir de mes vacances. Des vacances sans un mec, c'est pas vraiment des vacances..."

Bah, pour moi, c'était pas seulement un souvenir de vacances. J'en suis convaincue que ce Belge a été mon premier chagrin d 'amour de vacances. Tout ça à cause d'une fille qui venait du Nord-Pas-de-Calais, c'est peut-être pour ça que je n'aime pas le film "Bienvenue chez les Ch'tis"... Dieu, cette fille a bousillé ma vie ...

:)

11 novembre 2009

Leçon 1 : Une phrase qui tue.

Chers lecteurs, Chères Lectrices,
ce qui va suivre n'est pas à reproduire. JAMAIS ! Sauf, si la personne en face de vous ne vous intéresse pas. Dans le cas contraire, faire ce qui va suivre va ruiner à jamais vos chances. Vos chances de tout :)

Décor : (Encore) Chez Charles.
Personnes impliquées dans cette catastrophe :
 Isaure (moi !) et Baptiste (pour son bonheur, et qu'il garde le peu d'estime qu'il a pour moi, ce n'est pas son vrai prénom :D).

Il était une fois, une gentille fille qui allait à une soirée. Elle n'avait pour ambition de s'amuser et de rencontrer de nouvelles personnes. Et, oh,chance inouïe, l'initiateur de cette soirée a invité des gens qu'elle ne connaissait pas. Deux filles (pas super cool, entre nous) et plusieurs garçons : dont
Baptiste.

Alors, comment faire foirer une rencontre qui commence bien. Procédons par niveau comme dans un jeu vidéo.
Avant de tout faire foirer, il faut :

Niveau 1
Parler avec le garçon. Se rendre compte qu'on a des tas de points communs, le même sens de l'humour, bla bla, bla, bla, bla, bla...
Allez avec lui dehors quand il va fumer, continuer à parler. Se rapprocher. "
Ouh, il fait froid dehors." "Prends mon pull". Supporter quelques plaisanteries de la part des copains et sourire bêtement.

Bravo ! Vous êtes à la fin du premier niveau.

Entrée au niveau 2 : faire monter la pression.
Dans toutes les soirées, il y a de la musique et des canapés. Généralement, pour parler, il faut être vautrés sur le canapé. C'est comme ça que nous étions. C'était de la musique de bourrin, alors tu te marres en regardant les autres. Et puis, oh bizarre, les couples se rassemblent sur la piste de danse, mais qu'est-ce donc ? Oh, un slow... "
Tu veux... danser ?" "Oui, pourquoi pas".
Se lever, mettre les bras autour du cou, supporter la musique pas géniale...


Tu en es là,
ce qui signifie que tu as réussi le niveau 2 !


Niveau 3 : Comme au cinéma.

Tu danses avec celui que tu convoites. Il joue avec tes cheveux, tu lances un petit "J'aime ton parfum" et tu te retiens de dire "j'en porte pas". Et puis, comme au cinéma, tu la sens qui arrive. Cette satanée scène du baiser. Tu l'attends depuis que tu es assise dans la salle de ciné, et paf, elle est là ! Ah Enfin !
Les corps se rapprochent. Les têtes se penchent. Oh, on y est ! C'est elle, la scène de baiser.
Et là, c'est le drame ...
"Ouh, tu sens la cigarette !"

GAME OVER !


Là, le garçon se barre (et il a bien raison !) et toi, tu restes toute seule, avec pour seule envie, celle de te taper la tête contre un mur ou te foutre la tête dans les chiottes et de tirer la chasse d'eau !

:)

10 novembre 2009

Chapitre 1 : La fois où le garçon convoité a vomi dans mes chaussures neuves

D'accord, le titre est pas super pour un premier article, mais cette histoire va donner le ton à ce blog - bien que je ne vais pas parler de garçons malade à chaque fois :)

Donc, déjà, plantons le décor. La maison de Charles.
C'était au début de printemps ou à la fin de l'hiver. Enfin, la période idéale pour acheter des nouvelles ballerines. Celles dont on rêve depuis un sacré bout de temps, mais, justement le temps ne nous permet pas de les porter. Donc, quand Charles m'a invité à sa soirée, je me suis dit "Allez, Isaure, on va se faire plaisir !".
Alors, quand j'arrive chez notre ami Charles, je montre mes chaussures à tout le monde. Filles comme garçons, amis comme inconnu.
Ce qui est drôle, c'est que j'ai oublié le prénom du garçon avec qui je parlais ce soir-là. Je sais juste qu'on parlait de trucs trop géniaux et tout. Et que comme moi, il ne buvait pas d'alcool, ce qui est assez rare quand on a 17 ans.

Enfin bon... Là, tout se passait bien. Mais, je suis sortie dehors pour parler avec des copines, j'étais assise sur les marches sur perron, et j'avais mis mes nouvelles chaussures à côté de moi. Mais oui, qui dit nouvelles chaussures, dit "tu vas avoir mal aux pieds". Donc, mes superbes ballerines toutes neuves étaient à côté de moi. Mais, n'ai-je pas dit que c'était la fin de l'hiver ou le début du printemps ? Donc, il fait un peu frais dehors. Et, on rentre.

Malheur à moi, je laisse mes chaussures seules. Dehors. Sans surveillance.

A l'intérieur, les garçons jouent à ce jeu très drôle qui se finit toujours par quelqu'un de malade, ce jeu nommé "Tek-Paf". Et qui jouait à ce jeu ? Je vous le donne en mille : Le-Garçon-Trop-Cool-Dont-J'ai-Oublié-Le-Nom ! Mais, n'était-il pas censé boire ? ...

Cela dit, il tenait bien l'alcool ce mec. Sauf que boire en ayant avaler une part de pizza, c'est pas bien ! (Déjà, il faut manger 5 fruits et légumes par jour et puis, quand on veut boire, on se goinfre avant, mince, ce sont des règles tellement simple qu'on les connait tous, non ?).
Et donc, inévitablement, deux heures plus tard, il est malade.
Et comme, il est gentil, il veut pas être malade dans la maison. Mais si j'allais dans le jardin, comme ça personne ne saura que je suis malade, doit-il penser.
Manque de bol pour lui (et pour moi !), il a à peine atteint la porte d'entrée qu'il rend ses tripes et son estomac. Il rentre et va se coucher.

Nous autre, les biens portants, on continue la fiesta.

Au petit matin,
Le-Garçon-Trop-Cool-Dont-J'ai-Oublié-Le-Nom reviens dans la salle et dit tout content : "Hier, j'étais tellement bouré que j'ai cru que j'avais gerbé dans des pompes !"...

Il ne l'a pas seulement cru, il l'a fait ce con !

Bien sûr, il m'a proposé de me les repayer, mais j'avoue que j'avais plus du tout envie de les voir ses godasses. Pourtant, Dieu sait que j'adore les ballerines, mais cette année là, dès que j'en ai porté j'ai pensé à mes chaussures mortes avant d'avoir vécues.
Et le plus drôles c'est qu'une fois, je croise un de ses potes, et on parlait de soirées et ce pote du
Garçon-Trop-Cool-Dont-J'ai-Oublié-Le-Nom me dit "J'ai un pote une fois, il a vomi dans les chaussures d'une fille qu'il draguait. Du coup, il pense que cette meuf lui fait la tête."
Va savoir pourquoi !

:)

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